Musée dauphinois
Installé dans un couvent du XVIIe siècle, ce musée alpin présente des expositions variées autour du patrimoine régional, d'hier à aujourd'hui, dont Gens de l'alpe, présentation de la vie rurale en montagne au XIXe siècle.
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Créé en 1906 à l’initiative d’Hippolyte Müller, son premier conservateur, afin de «relier les premiers occupants d’un pays à ceux qui l’habitent encore», le Musée dauphinois est installé dans l’ancien couvent de Sainte-Marie-d’en-Haut.
Classé Monument historique, cet ensemble a été fondé au début du XVIIe siècle par saint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal.
Après une histoire mouvementée, qui l’a vu successivement servir de prison, de pensionnat religieux, de caserne, puis de logement, le bâtiment a été restauré à la faveur des jeux olympiques de Grenoble en 1968.
Le Musée dauphinois y est inauguré à la même date par André Malraux.
Véritable musée régional de l’homme, le Musée dauphinois s’intéresse à tous les domaines et à toutes les disciplines du patrimoine de l’ancienne province du Dauphiné et, plus largement, des Alpes françaises : archéologie préhistorique et historique, histoire, ethnologie, patrimoine industriel, arts décoratifs régionaux.
A l’exception de Gens de l'Alpe, présentation de la vie rurale en montagne et du Rêve blanc, dédié à l’épopée des sports d’hiver dans les Alpes, le Musée dauphinois ne présente pas d’exposition permanente, mais de nombreuses expositions temporaires d’une durée de six à douze mois environ, portant sur le patrimoine régional, le Dauphiné, les Alpes, mais aussi sur des cultures étrangères à la région.
Musée de société, le Musée dauphinois considère que le patrimoine ne vaut que parce qu’il permet d’ouvrir aux questions de notre temps, et d’éclairer les mouvements de la société contemporaine, et d’exprimer la richesse et la diversité des cultures, dans le temps comme dans l’espace.